En 2020, la Guadeloupe comptait 15 % de logements inoccupés

EN BREF

  • En 2020, la Guadeloupe a enregistré un taux de vacance de logements de 15 %.
  • Ce chiffre est près de deux fois supérieur à celui de l’Hexagone (8,1 %).
  • La région se place en deuxième position derrière la Martinique (16 %).
  • Il y a 35.400 logements inoccupés en Guadeloupe.
  • Le phénomène est exacerbé par une baisse de la démographie et un phénomène de décohabitation.
  • Les communes rurales de l’île sont particulièrement concernées par la vacance des logements.
  • Les disparités varient d’une communauté d’agglomération à l’autre, avec un maximum à Marie-Galante (23,8 %).

En 2020, la Guadeloupe se distingue par un phénomène préoccupant : elle détient 15 % de logements inoccupés, soit presque le double du taux enregistré dans l’Hexagone. Cet archipel enchanteur, pourtant riche en opportunités, se place ainsi en deuxième position parmi les régions françaises les plus touchées par la vacance de logements, juste après sa voisine, la Martinique. En tout, ce sont 35 400 logements qui attendent de nouveaux occupants, une situation exacerbée par la baisse démographique touchant l’île.

En 2020, la Guadeloupe a connu une situation préoccupante : 15 % de son parc immobilier demeuraient inoccupés. Cet archipel des Antilles, reconnu pour sa beauté naturelle et sa richesse culturelle, se place en deuxième position des régions françaises au taux le plus élevé de logements vacants, juste après la Martinique. Ce phénomène s’explique principalement par la baisse démographique et la désirabilité croissante de certaines communes pour les locations saisonnières.

Selon les données de l’INSEE en 2020, un peu plus de 35 400 logements en Guadeloupe étaient inoccupés, représentant un impressionnant 15,1 % du patrimoine immobilier de l’île. À titre de comparaison, cette proportion est presque deux fois plus élevée que la moyenne nationale de l’Hexagone, qui s’établissait à 8,1 % la même année.

Conséquences et perspectives

Cette vacance élevée soulève de nombreuses questions sur la gestion du parc immobilier. Elle laisse entrevoir des opportunités, notamment pour le développement de logements saisonniers ou la rénovation des habitations vacantes en résidences écologiques, répondant ainsi à la demande croissante de logements dans certaines zones mieux desservies.

Pour une ressource complète sur les statistiques de logements en Guadeloupe, n’hésitez pas à consulter cet article et approfondissez votre compréhension avec le rapport complet de l’INSEE disponible ici.

Dynamique démographique

La population guadeloupéenne est en baisse, entraînant une augmentation des logements vacants. En effet, la Guadeloupe et la Martinique sont actuellement les seules régions françaises à voir leur population diminuer. Ce phénomène est accentué par la décohabitation, qui voit des personnes quitter leurs foyers pour trouver un logement individuel, augmentant ainsi le nombre de logements inoccupés.

Disparités géographiques

À l’échelle locale, certaines communautés d’agglomération sont plus touchées que d’autres. Par exemple, Marie-Galante se distingue par un taux de vacance de l’ordre de 23,8 %, le plus élevé de l’île. Inversement, la Riviéra du Levant est moins affectée grâce à son attrait touristique qui favorise les locations saisonnières.

Comparaison de l’Occupation des Logements en Guadeloupe

Élément Description
Année 2020
Pourcentage de logements vacants 15%
Nombre total de logements vacants 35 400
Part des maisons 78% des vacants
Part des appartements 22% des vacants
Région avec le plus haut taux Marie-Galante
Taux de vacance à Marie-Galante 23,8%
Région avec le taux le plus bas Riviera du Levant
Taux de vacance à la Riviera du Levant 10,9%
Impact Corrélé à la baisse démographique
  • Logements inoccupés: 15% étaient vacants
  • Total de logements : 35.400 inoccupés
  • Type de logements : 78% maisons, 22% appartements
  • Région : 2ème position après la Martinique
  • Communauté d’agglomération la plus touchée : Marie-Galante avec 23,8%
  • Effet démographique : Corrélation avec la baisse de population

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